C’est une question que beaucoup de parents se posent avant de franchir le pas d’une consultation : « Qui doit consulter ? Mon enfant… ou moi, en tant que parent ? »
La réponse n’est pas toujours simple, et pourtant, il existe un repère essentiel :
👉 Qui est en souffrance dans la situation ?
Quand l’enfant est en souffrance
Certains signes peuvent alerter :
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des émotions difficiles à gérer (colère, tristesse, angoisse, peur de l’abandon…),
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des troubles du sommeil ou de l’alimentation,
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des difficultés à l’école (concentration, relations avec les camarades, refus scolaire…),
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des comportements inhabituels ou qui persistent dans le temps.
Dans ces situations, l’enfant exprime à sa manière un mal-être. Mon rôle est alors de l’accompagner, à travers des outils adaptés à son âge (jeux, médiations créatives, visualisations, histoires métaphoriques…).
Quand le parent est en souffrance
Il arrive aussi que ce soit le parent qui se sente dépassé, fatigué, impuissant, parfois même coupable face aux difficultés de son enfant.
Dans ce cas, la consultation peut prendre la forme d’une guidance parentale.
Cet espace permet de déposer ses questionnements, de trouver des repères éducatifs, de comprendre ce qui se joue dans la relation avec son enfant, et de repartir avec des outils concrets pour le quotidien.
Parfois, les deux
Il est fréquent que la souffrance soit partagée : l’enfant vit des difficultés, et le parent se sent démuni. Dans ce cas, un accompagnement combiné peut être proposé, en alternant les séances enfants et les séances de guidance parentale.
La vraie question n’est pas de savoir « qui doit consulter », mais bien de repérer où se situe la souffrance : chez l’enfant, chez le parent… ou les deux.
Chaque accompagnement est pensé sur mesure, en fonction des besoins de la famille, pour permettre à chacun de retrouver plus de sérénité.
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